Dans sa dernière étude en date, lancée aujourd’hui, « Train and Retain: Career Support for International Students in Canada, Germany, the Netherlands and Sweden » (ou Pour les former et les faire rester. De l’aide professionnelle pour les étudiants internationaux en Allemagne, au Canada, aux Pays-Bas et en Suède), l’unité de recherche du conseil expert des fondations allemandes sur l’intégration et la migration (Expert Council of German Foundations on Integration and Migration – SVR) fait la première carte internationale des structures locales d’aide pour la transition des études au marché du travail des étudiants internationaux en Allemagne, au Canada, aux Pays-Bas et en Suède.
« Cette nouvelle étude donnera à nos membres des données et des idées sur la façon de mieux se coordonner avec les entreprises, les agences pour l’emploi et les municipalités, quelle que soit leur taille, pour aider les étudiants internationaux à faire leur entrée dans le monde professionnel canadien », déclare Karen McBride, présidente et chef de la direction du Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI).
Cette étude repose sur un échantillon représentatif de 238 établissements publics d’enseignement supérieur des quatre pays, dégage des points faibles et fait des recommandations pour les établissements d’enseignement supérieur, les employeurs et les décideurs. En tant que partenaire canadien de cette étude comparative internationale, le BCEI a invité ses établissements membres à faire part de leurs données à l’unité de recherche SVR sur la transition des études au marché du travail.
Au Canada, les étudiants internationaux sont très susceptibles de trouver de la formation à la candidature à un emploi, des activités de réseautage et d’autres types d’aide d’entrée sur le marché du travail tout au long de leurs études. En plus de l’école où ils sont rattachés, les bureaux locaux d’emploi, les services d’installation et d’autres fournisseurs publics de service proposent aussi de l’aide professionnelle à environ une collectivité sur deux où se trouve une université ou collège.
- Dans 40 % des collectivités où se trouve une université ou un collège du Canada, les grandes entreprises embauchent activement des étudiants internationaux.
- Contrairement à ce que l’on peut observer en Europe, les petites entreprises sont mieux représentées parmi les recruteurs actifs d’étudiants internationaux au Canada.
- Les bureaux locaux d’emploi (48 %) et autres fournisseurs publics de service (40 %) tentent de retenir les étudiants internationaux dans la main-d’œuvre locale.
La comparaison entre les quatre pays conclut qu’aujourd’hui, certains étudiants internationaux peuvent déjà trouver de la formation à la candidature à un poste, un employeur ouvert à la diversité ou un fonctionnaire motivé sur le campus ou en dehors du campus. Cependant, jusqu’à présent, seuls quelques établissements d’enseignement supérieur coordonnent leur aide professionnelle avec les entreprises locales, les agences publiques et autres acteurs locaux. Seuls 26 % des établissements d’enseignement supérieur unissent leurs forces avec les fournisseurs publics pour fournir de l’aide professionnelle aux étudiants internationaux, ce qui accroît les risques de proposer un service en double.
« De nombreux étudiants internationaux ont besoin d’aide professionnelle intensive, mais trouvent au lieu de cela un patchwork mal coordonné de salons occasionnels sur l’emploi, de formation à la candidature à un poste et de rencontre au hasard avec le personnel de service et des représentants d’entreprise qui peuvent ou non les aider », affirme Simon Morris-Lange, auteur de l’étude comparative à l’unité de recherche SVR.
L’étude recommande notamment que :
- Les acteurs locaux abattent les cloisons organisationnelles et commencent à échanger de l’information pour coordonner l’aide professionnelle individuelle;
- Ils échangent de l’information régulièrement, établissent et s’attaquent à des objectifs communs et communiquent des accomplissements en commun pour rallier le soutien envers une coordination plus poussée;
- Les municipalités doivent jouer un rôle de premier plan au moment de coordonner à l’échelle locale le soutien à l’entrée sur le marché du travail pour les étudiants internationaux.
Cette étude a été financée par Stiftung Mercator et Stifterverband für die Deutsche Wissenschaft. Avec ses deux infographiques, vous pouvez la télécharger en anglais ici [www.svr-migration.de/en/publications] gratuitement (en anglais seulement).
Pour les demandes des médias :
Dorothee Winden, responsable des communications
SVR GmbH, Neue Promenade 6, 10178 Berlin, Allemagne
Tél. +49 30-288 86 59-18 et [email protected]
Jennifer Humphries, Vice-présidente, services aux membres, politique publique et communication
tél : 613-237-4820 poste 246
[email protected]
L’unité de recherche du Expert Council dirige des projets de recherche indépendants et axés sur la pratique dans le domaine de l’intégration et de la migration. Les études basées sur des projets portent sur les tendances et difficultés émergentes avec l’éducation comme l’un des principaux points de recherche. L’unité de recherche complète le travail du Expert Council of German Foundations sur l’intégration et la migration. Le financement principal est assuré par Stiftung Mercator. Pour en savoir plus : http://www.svr-migration.de/en/research-unit
Le Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI) est l’organisation nationale du Canada qui se consacre à faire du Canada un chef de file mondial de l’éducation internationale. Les membres du BCEI sont répartis au Canada et comprennent 150 collèges, instituts, universités, conseils et commissions scolaires et écoles de langues inscrivant ensemble plus d’1,2 million d’étudiants d’un bout à l’autre du pays.
Comments are closed.