Des représentants de la communauté diplomatique de l’Afrique à Ottawa se sont joints aux organismes partenaires du programme de bourse Leaders africains de demain (LAD) pour célébrer les boursiers qui complètent leur grade de maîtrise en administration publique et en politique publique à des universités canadiennes.
Vingt-six boursiers LAD provenant de dix-neuf pays africains termineront leurs études en 2019. La cohorte de cette année étudie à quatorze universités à travers le Canada – de Terre-Neuve à la Colombie-Britannique. Un programme de mentorat, coordonné par l’Institut d’administration publique du Canada (IAPC), les appuie dans leur programme d’études.
Témoignages des boursiers
Pendant la réception de lundi en soirée, le boursier LAD Christian M. Nkunsi (étudiant de la République démocratique du Congo poursuivant des études à l’Université de Moncton) a confirmé que le programme de bourse LAD a atteint son objectif de contribuer à un secteur public fort et efficace en Afrique subsaharienne en investissant dans de jeunes professionnels africains. « Nous pouvons affirmer, sans hésitation, que nous avons acquis tous les atouts possibles pour contribuer à relever les défis auxquels les secteurs publics de nos pays respectifs sont présentement confrontés. »
Le boursier LAD Adedoyin Luwagi (étudiant du Nigéria poursuivant des études à l’Université de la Colombie-Britannique) a ajouté que les boursiers ont « acquis une vision globale et des compétences pour concevoir des politiques et des solutions locales aux multiples défis auxquels notre monde doit faire face. »
Dans leurs discours, les deux boursiers ont noté que plusieurs adaptations ont été nécessaires lors de leur séjour au Canada – affronter les rudes hivers canadiens, s’adapter à des programmes d’études très exigeants, s’habituer à l’alimentation canadienne qui n’est pas du tout comme celle de l’Afrique, survivre au choc culturel et composer avec une perspective différente du facteur temps.
Un hommage au regretté Nelson Mandela
Obtenir le grade de maîtrise n’est que la première étape dans l’atteinte des objectifs du programme de bourse LAD. Intégrer au contexte africain les théories et les pratiques exemplaires apprises au Canada est le prochain défi auquel les boursiers LAD devront faire face lors de leur retour au pays – ils auront la chance d’apporter de précieuses contributions au développement de leur pays et à la croissance du continent africain.
Le programme de bourse LAD fut créé pour commémorer l’engagement de feu Nelson Mandela en faveur de la justice et l’équité sociales. Une citation de Mandela – « après avoir gravi une haute colline, on se rend seulement compte qu’il y a encore beaucoup de collines à gravir » – inspire les boursiers finissants. L’un d’entre eux a commenté : « Répondons à l’appel de briser plus de barrières, d’explorer toutes les occasions possibles, de mener des changements positifs dans les secteurs désirés, de ne pas se satisfaire de rôles minimes, de ne pas se contenter de peu, et de toujours essayer d’atteindre nos objectifs. »
Les boursiers ont remercié en particulier les deux organismes de mise en œuvre – le Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI) et l’IAPC – et les bailleurs de fonds – Affaires globales Canada et la Fondation MasterCard – d’avoir fait partie de cette expérience qui a changé leur vie. Ils ont également demandé un appui continu aux boursiers qui retournent dans leur pays pour développer des projets dans le but de solidifier le secteur public de l’Afrique subsaharienne.
Le BCEI, au nom des partenaires et des bailleurs de fonds du programme, souhaite aux boursiers LAD un bon retour au pays dans les mois à venir et beaucoup de succès dans la poursuite de carrières comme fonctionnaires et décideurs politiques. Au cours des prochaines années, nous vous surveillerons attentivement dans la poursuite de votre parcours en tant que « Leaders africains de demain ».
Le programme de bourses pour les leaders africains de demain (LAD) est financé par le gouvernement du Canada par l’intermédiaire d’Affaires mondiales Canada et par la Fondation Mastercard. Il est géré par le BCEI en partenariat avec l’Institut d’administration publique du Canada et en collaboration avec l’Association africaine pour l’administration publique et le management et l’Association canadienne des programmes en administration publique.
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