Le congrès annuel 2015 du BCEI a accueilli plus de 800 participants d’une quarantaine de pays. Le même nombre de participants qu’en 2014, mais venant de beaucoup plus de pays (15 % de plus!).
La plupart des participants venaient d’établissements d’enseignement des Amériques (du Nord et du Sud). Plus de la moitié venait du Canada. L’Asie et l’Europe (surtout le Royaume-Uni), les pays d’Amérique latine et les pays d’Asie du Sud-Est étaient aussi bien représentés. J’imagine que les deux activités que nous avions en parallèle du congrès (le Forum Canada-Asie du Sud-Est et la séance de réseautage des Futurs leaders dans les Amériques) ont attiré davantage de personnes de ces deux dernières régions. De l’autre côté, la Tanzanie était le seul pays africain représenté. Je n’ai pas les chiffres exacts, mais quand je suis allée à NAFSA en 2014, la tendance était similaire (tiens, peut-être que je pourrai écrire un billet de blogue à ce sujet…).
Suivi de la représentation
Quand j’ai géré le colloque des recteurs de l’ASEM pour la Asia-Europe Foundation (basée à Singapour), mon équipe a suivi la représentation sous tous les angles auxquels elle pouvait penser. L’« équilibre de la représentation » est l’une des mesures de l’évaluation de la réussite d’un projet ou d’une activité, pensons par exemple au fait que tous les pays asiatiques et européens « doivent » être représentés par au moins une personne.
Après l’ouverture de chaque appel, notre équipe avait hâte de regarder les alertes d’inscription. Tous les matins présentaient leur dose d’excitation. À cause du décalage horaire entre l’Europe et l’Asie, nous trouvions les inscriptions de nos collègues européens dans nos messageries dès le matin. Nous envoyions ensuite des courriels contenant le nom des universités et pays récemment ajoutés à la liste. Parfois, nous criions les pays qui s’étaient inscrit (« la Mongolie! »), surtout s’ils participaient pour la première fois.
Ces fervents efforts visaient à : (1) savoir qui, de ceux qui faisaient partie de nos objectifs, s’étaient inscrits; (2) confirmer les personnes qui avaient réellement participé, et, à la fin de l’activité ou du projet, (3) étayer l’enrichissement de la représentation des pays et universités ciblés. Nos efforts de promotion et de dissémination l’année suivante dépendraient de ces statistiques.
Le colloque des recteurs de l’ASEM et le congrès annuel du BCEI sont deux forums très différents pour les discussions sur l’enseignement supérieur, mais je me demande si le BCEI se fixe un objectif (de chiffre et de représentation) chaque année. Je suis curieuse de voir comment l’enseignement supérieur africain sera représenté au congrès de cette année, où le BCEI fêtera ses 50 ans.
Helen Balderama est agente des partenariats internationaux à la University of Manitoba. Elle était auparavant chargée de programme au département de l’éducation de la Asia-Europe Foundation (Higher Education) et à la Commission nationale de Manille de l’UNESCO.
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