Les principales parties prenantes de l’éducation internationale au Canada ont identifié une série d’actions et d’initiatives visant à soutenir un secteur canadien de l’éducation internationale plus responsable et plus durable.
Les actions proposées ont été discutées au cours d’un Dialogue national de deux jours organisé par le Bureau canadien de l’éducation internationale. Plus de 225 personnes issues de la communauté de l’éducation internationale du Canada ont participé à ce dialogue, y compris de haut.e.s fonctionnaires des ministères fédéraux et provinciaux concernés, des dirigeant.e.s d’établissements d’enseignement, des associations commerciales, des prestataires de services communautaires, des chercheur.euse.s, des associations étudiantes, des associations éducatives nationales et régionales, ainsi qu’un groupe représentatif d’étudiant.e.s international.e.s.
Le Dialogue national était le premier grand rassemblement multipartite organisé depuis que le gouvernement fédéral a annoncé, plus tôt cette année, une série de mesures concernant l’éducation internationale au Canada, notamment un plafond de deux ans sur les inscriptions d’étudiant.e.s international.e.s. Les personnes participantes ont été invitées à échanger des informations sur les répercussions de ces mesures, à donner des conseils et à communiquer les pratiques exemplaires à appliquer pour résoudre les problèmes sous-jacents qui ont conduit à la décision du gouvernement fédéral d’imposer un plafond temporaire. Parmi ces problèmes, notons les difficultés rencontrées par certain.e.s étudiant.e.s international.e.s en matière d’intégration dans la communauté et sur le marché du travail, d’accès au soutien en santé mentale, et d’hébergement.
Le dialogue a été l’occasion tant attendue de jeter un franc regard sur les performances récentes du Canada pour attirer, accueillir et intégrer les étudiant.e.s international.e.s au sein de nos établissements, de nos communautés et de notre marché du travail. Les nouvelles données du Sondage des étudiant.e.s international.e.s (SEI) 2023 du BCEI, qui ont été communiquées aux participant.e.s au dialogue, indiquent une érosion marquée de la façon dont les étudiant.e.s international.e.s évaluent leur expérience au Canada. Le rapport complet du SEI sera publié à une date ultérieure en 2024.
Le dialogue a également compri des conférences de l’honorable Marc Miller, ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, de l’honorable sénatrice Ratna Omidvar, qui a dirigé une étude sénatoriale sur les problèmes auxquels sont confrontés les étudiant.e.s international.e.s au Canada, ainsi que de haut.e.s fonctionnaires, de leaders éclairé.e.s et de militant.e.s représentant divers points de vue.
Plusieurs discussions en panel ont été organisées le premier jour du dialogue afin d’aborder des enjeux fondamentaux selon un éventail de perspectives. Des discussions ont notamment eu lieu avec des décideur.euse.s politiques fédéraux.ales et provinciaux.ales, des représentant.e.s d’établissements d’enseignement, des chefs d’entreprise et des prestataires de services communautaires. Des étudiant.e.s international.e.s ont eu l’occasion de donner leur avis sur les délibérations des différents panels d’expert.e.s. Le deuxième jour, les discussions ont porté sur la manière de répondre aux besoins des étudiant.e.s international.e.s en matière de santé mentale et d’hébergement, ainsi que sur la manière de définir les nouvelles orientations proposées et les prochaines étapes à entreprendre.
Le BCEI établira un rapport de synthèse des principales recommandations issues des discussions et le communiquera aux gouvernements fédéral et provinciaux concernés, aux personnes ayant participé au Dialogue national, ainsi qu’à d’autres parties prenantes clés. Le rapport sera également disponible sur le site Web du BCEI au cours des prochaines semaines.
Parmi les principaux résultats de l’évènement, un large consensus s’est dégagé sur la nécessité :
- de créer un forum pour soutenir un dialogue multisectoriel continu dans le but de créer un environnement stable et sans surprises en matière de planification et de politiques en éducation internationale.
- de mettre en place un cadre pancanadien de pratiques éthiques en matière d’éducation internationale qui s’applique aux établissements d’enseignement désignés, comporte des lignes d’imputabilité claires pour l’obtention de résultats et fait partie intégrante de la marque ÉduCanada.
- de favoriser une meilleure intégration d’approches pangouvernementales au niveau fédéral et provincial pour éclairer les objectifs, les cibles et les priorités.
- d’accroître le nombre de processus systématiques pour relier les décisions prises en matière d’inscription aux besoins démographiques et à ceux du marché du travail, à court et à long terme, à l’échelle de la communauté.
- d’entreprendre un effort national coordonné pour produire, mobiliser et partager des données complètes et actualisées sur l’éducation internationale afin d’éclairer les décisions en matière de politiques et de programmes à l’échelle du secteur.
- de tenir un nouveau discours sur la valeur que les étudiant.e.s international.e.s apportent aux campus, aux entreprises et aux communautés du Canada, à la fois en tant que résident.e.s temporaires et en tant que futur.e.s citoyen.ne.s potentiel.le.s.
- d’un effort national cohérent et intégré pour reconstruire l’image de marque du Canada en matière d’éducation et assurer notre position à long terme en tant que destination privilégiée pour les talents mondiaux.
- de consulter plus fréquemment, et de manière plus systématique, les étudiant.e.s international.e.s afin de mieux comprendre leurs défis et leurs réussites, et de leur offrir un niveau d’accueil et de soutien qui réponde constamment à la promesse de la marque ÉduCanada.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Cindy McIntyre
Conseillère principale, Bureau de la présidente et chef de la direction
[email protected]
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