Plus de 7000 étudiants universitaires canadiens nous ont parlé des obstacles les empêchant d’apprendre à l’étranger :
Les établissements canadiens travaillent à éliminer ces obstacles, mais en attendant voici quelques stratégies qui pourraient vous aider à réaliser votre rêve d’aller à l’étranger :
Obstacle no. 1 – Je n’ai pas assez d’argent pour aller à l’étranger
Le manque de fonds est le principal obstacle aux études à l’étranger. Si votre portefeuille est plutôt dégarni, vous pourriez quand même pouvoir aller à l’étranger avec un petit budget. Demandez de l’information auprès de votre établissement concernant les possibilités d’échange pour que vous n’ayez pas à payer les frais de scolarité internationaux et cherchez des bourses pour financer votre expérience. Malheureusement, de nombreuses bourses ne sont pas réclamées, soit par manque d’intérêt ou parce qu’elles ne sont pas connues.
« Il y avait énormément d’information de la part des enseignants et beaucoup de financement disponible alors je me suis senti encouragé à postuler. » (Étudiant canadien ayant étudié en Allemagne)
Obstacle no. 2 – Je pourrais ne pas obtenir de reconnaissance pour les cours suivis dans un autre pays
C’est vrai – de nombreux programmes sont inflexibles et ne laissent pas de place à l’apprentissage à l’étranger. Néanmoins, de nombreuses facultés commencent à effectuer des changements. Dans la plupart des ententes d’échange à l’international, votre établissement scolaire reconnaît les cours que vous suivrez à l’étranger. Vous pouvez également explorer des possibilités à l’extérieur de la salle de classe : des stages de pratique de terrain, du bénévolat ou de l’enseignement à l’étranger et des stages à l’international pourraient s’avérer plus flexibles, se déroulant entre les semestres ou pendant les semaines de relâche. Votre curriculum vitae en sera amélioré, vous aurez développé des compétences mondiales et votre cheminement scolaire sera intact.
Obstacle no. 3 – Je vais m’ennuyer de mes amis et de ma famille
Mettez en pratique ces stratégies pour prévenir le mal du pays :
- Entendez-vous avec vos amis et votre famille pour communiquer par Skype de façon régulière;
- Impliquez-vous dans votre nouveau milieu : rejoignez un club ou une équipe et apprenez à connaître vos nouveaux collègues de classe et vos colocataires;
- Choisissez un endroit qui n’est pas trop lointain, pour une période de temps assez court. Nos démontrent que les étudiants qui étudient à l’étranger une fois y retournent souvent, pour plus longtemps et dans des endroits qui leur sont moins familiers. Allez-y progressivement!
« J’ai tellement aimé ma première expérience que j’ai voulu voyager davantage. » (Étudiant canadien ayant étudié en Angleterre et en Irlande)
Obstacle no. 4 – Je ne peux pas quitter mon emploi
L’expérience internationale et les compétences acquises à l’étranger sont prisées par de nombreux employeurs. Tenez compte de votre budget et de vos priorités et discutez avec votre employeur de la possibilité de quitter votre emploi temporairement ou de travailler depuis l’étranger. La flexibilité de votre employeur pourrait vous surprendre. Vous pourriez aussi trouver un emploi à l’étranger pendant vos études pour acquérir de l’expérience internationale sans que cela soit ruineux.
Obstacle no. 5 – Je n’ai pas besoin d’expérience internationale pour décrocher un emploi dans mon domaine
L’apprentissage à l’étranger a traditionnellement été considéré comme naturel pour les étudiants en langues ou en affaires internationales. Toutefois, des recherches montrent que ces expériences peuvent représenter un avantage concurrentiel sur le marché du travail pour les étudiants de tous les domaines, . Imaginez pouvoir étoffer votre curriculum vitae en citant votre participation à une équipe de recherche internationale ou à des projets de génie de classe mondiale. L’apprentissage à l’étranger contribue également au développement de compétences générales comme la résolution de problèmes et la communication, des atouts dans tous les domaines.
« Lors de ma première expérience formelle d’études à l’étranger, j’ai suivi un cours que je n’aurais pas pu suivre dans mon établissement d’attache au Canada. Ce cours a changé le parcours de ma carrière (parasitologie)… maintenant, une partie importante de mon travail a lieu à l’échelon international et je communique régulièrement avec des collaborateurs dans des lieux visités pendant ma formation… ce réseau est à la base de mon travail actuel. » (Étudiant canadien ayant étudié au Royaume-Uni, au Kenya, au Malawi, en Colombie et en Ouganda)
« Mon expérience d’éducation à l’étranger m’a aidé à décrocher mes deux premiers emplois. Elle m’a aussi donné l’occasion de faire des stages à l’étranger pendant mes études, qui m’ont fourni une expérience très estimée au début de ma carrière. Cette expérience m’a aidé à développer les compétences nécessaires pour rapidement gravir les échelons chez mon employeur. » (Étudiant canadien ayant étudié au Mexique)
Le Bureau canadien de l’éducation internationale mène la campagne nationale pour inciter à #Apprendreàlétranger.
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